Depuis bientôt six mois, le coronavirus est le sujet qui a mis le monde en veille. Les endroits qui autrefois étaient bondés de monde sont actuellement vides. Les populations de chaque pays sont donc soumises à des restrictions et sont même obligées de rester chez eux. De légers espoirs se lisent sur le visage de chacun depuis quelque temps quant au fait que le virus se propage de moins en moins de personnes. Cela pousse à se demander si cette pandémie touche effectivement à sa fin.
Coronavirus, une pandémie qui n’est pas près de prendre fin
Le nombre de cas diminue selon l’évolution de la courbe de contaminations. De ce fait, l’indicateur sanitaire est encourageant, car le nombre d’hospitalisations baisse en comparaison aux jours précédents. Le confinement a donc porté son fruit comme l’indique le lien.
On ne pourrait cependant confirmer que la pandémie du coronavirus tend vers sa fin. Ce qu’on pourrait se dire, cette première vague est encourageante pour une fin prometteuse. Pour s’assurer d’une fin réelle de cette pandémie, il faudra se baser sur le niveau de baisse de sa propagation malgré le déconfinement.
Coronavirus, une pandémie qui se tend vers une deuxième vague de propagation ?
Le confinement a permis de limiter un tant soit peu le coronavirus. Si après le déconfinement, les gestes barrière ne sont pas correctement respectés, une rechute se sentira. Ceci dit, il y a encore des risques que survienne une deuxième vague du coronavirus si des mesures strictes ne sont pas prises.
En effet, lorsque vous avez réussi à atteindre le plateau et qu’après vous relâchez, vous constaterez un rebond de ce virus. En se basant sur cela, il n’est pas possible de donner une assurance quant à la fin rapide du coronavirus. Prenons par exemple le cas de l’Allemagne qui a connu son déconfinement le 20 avril.
Déjà au début du mois de mai (9 et 10), un constat d’une hausse de contaminations et même de décès a été enregistré. La fin de cette pandémie ne saurait être de si tôt. Cela prendrait des années, sauf si le respect des gestes barrière est effectif chez tout le monde et que l’État se plie en quatre pour faire sa part en termes de précautions collectives contre la propagation.